Alopécie de traction : causes, fréquence et traitements pour sauver vos cheveux !
L’alopécie de traction est un type particulier de perte de cheveux qui touche surtout les personnes portant régulièrement des coiffures serrées. Souvent sous-estimée, elle peut devenir irréversible si elle n’est pas diagnostiquée et prise en charge à temps. Dans cet article, nous faisons le point sur sa fréquence, ses causes principales et les solutions efficaces pour prévenir et traiter ce problème capillaire.
Qu’est-ce que l’alopécie de traction ?
L’alopécie de traction est une perte de cheveux progressive liée à une tension mécanique répétée exercée sur le cuir chevelu. Contrairement à d’autres formes d’alopécie (comme l’alopécie androgénétique ou l’effluvium télogène), elle n’a pas d’origine hormonale ou médicale directe. Ici, c’est la coiffure elle-même qui fragilise les follicules pileux, jusqu’à entraîner une chute localisée.
Quelle est la fréquence de l’alopécie de traction ?
- L’alopécie de traction touche plus fréquemment les femmes, en particulier celles qui adoptent régulièrement des tresses, chignons, extensions ou tissages.
- Elle est courante dans certaines communautés Afro-descendantes, Afro-américaines où les coiffures protectrices peuvent être très serrées.
- Selon certaines études, près d’1 femme sur 3 ayant recours régulièrement aux tresses ou extensions développe des signes d’alopécie de traction.
- Elle apparaît le plus souvent au niveau des tempes et de la ligne frontale, mais peut concerner toute la chevelure selon le type de traction exercée.
Quelles sont les causes de l’alopécie de traction ?
Les causes sont essentiellement mécaniques :
- Coiffures trop serrées : tresses, queues de cheval, chignons, dreadlocks, extensions, lissages fréquents.
- Accessoires agressifs : élastiques trop rigides, pinces serrées, serre-têtes.
- Habitudes répétées : traction quotidienne sur les mêmes zones du cuir chevelu.
- Facteurs aggravants : utilisation excessive de chaleur (fer à lisser, sèche-cheveux), produits chimiques (défrisages, colorations).
Avec le temps, cette tension constante entraîne une inflammation chronique, un affaiblissement des bulbes, puis la disparition définitive des follicules pileux si rien n’est fait.
 
					Comment traiter l’alopécie de traction ?
1) Prévention : le geste clé
- Alterner les coiffures et éviter les attaches trop serrées.
- Privilégier des élastiques souples et des coiffures relâchées.
- Limiter l’usage de la chaleur et des produits chimiques agressifs.
2) Traitements médicaux
- Consultation capillaire avec un diagnostic capillaire pour évaluer le stade de l’alopécie.
- Prescription éventuelle de minoxidil (stimulation de la repousse).
- Corticostéroïdes locaux en cas d’inflammation.
3) Médecine esthétique capillaire
- PRP capillaire (Plasma Riche en Plaquettes) : stimule la régénération folliculaire.
- Mésothérapie capillaire : injections de vitamines et acides aminés pour renforcer le cuir chevelu.
4) Greffe de cheveux pour les stades les plus ultimes
- En cas de destruction définitive des follicules : la greffe de cheveux (FUE ou FUT), peut être une solution de dernier recours.
- A l’extrême, si la zone donneuse est aussi atteinte par l’alopécie de traction, une greffe de cheveux artificiels peut être envisagée dans la limite d’une adéquation de texture capillaire entre les cheveux natifs et les cheveux artificiels.
Peut-on guérir de l’alopécie de traction ?
Oui, si elle est détectée précocement, l’alopécie de traction peut être réversible grâce à des soins adaptés et l’arrêt des pratiques capillaires agressives. Mais au stade cicatriciel (quand les follicules sont détruits), seule la greffe capillaire reste envisageable.
En conclusion, l'alopécie de traction est
Une cause fréquente mais évitable de perte de cheveux. En comprenant ses origines mécaniques, en adaptant ses habitudes capillaires et en consultant rapidement un spécialiste capillaire, il est possible de préserver la santé de sa chevelure. Le seule traitement pour les stades les plus ultimes reste la greffe capillaire, possible chez les femmes !
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